mercredi 10 février 2010

Que dit la science ?

Article paru dans la Revue du Praticien Médecine Générale du 4/12/2007 intitulée:

Une Contraception naturelle pourquoi pas ? téléchargeable du site:

http://www.methodes-naturelles.fr/passer-a-laction/que-dit-la-science/revue-du-praticien-2007-th-celine-lavaste/view


vendredi 21 mars 2008

Na Pro TECHNOLOGIE/ Procréation naturelle médicalement assistée

Un nouvel espoir pour les couples stériles et les FCS à répétition.

- Vous pouvez lire ma thèse au format PDF. -

Dans les pays industrialisés, 15% des couples consultent au moins une fois pour infertilité.

La Na Pro TECHNOLOGIE (Natural Procreative Technologie) est une méthode scientifique et multidimensionnelle de recherche sur les pathologies gynécologiques et de la reproduction. Elle s’est développée à partir des informations recueillies par la méthode FertilityCare (Méthode Billings standardisée par le Pr Thomas W. Hilgers, gynécologue-obstétricien à Omaha (Nebraska, Etats-Unis)). Elle est particulièrement efficace dans le traitement de la stérilité et des fausses couches à répétition.

Elle traite la cause du problème en rétablissant un potentiel de fertilité optimum. (Rétablissement d’une glaire cervicale suffisante, correction des déficiences hormonales +/- chirurgie basée sur la prévention des adhérences.) Les traitements médicaux sont prescrits de façon synchronisée avec le cycle féminin. Les couples retrouve une chance de concevoir à chaque cycle, quelque soit l’âge avant la ménopause.

Ces techniques respectent l’embryon, considéré non pas comme un être humain potentiel mais comme un être humain AVEC potentiel.

La fertilité est considérée comme un élément constitutif d’une bonne santé.

Les résultats sont excellents avec un risque moindre de FCS, GEU, jumeau, triplé, prématurité, bas poids de naissance qu’en PMA.

lundi 17 décembre 2007

Choisir sa contraception

Le 28 novembre 2007
Ministère de la Santé, de la Jeunesse et des Sports
8 avenue de Ségur
75007 Paris


Madame la Ministre,

Le gouvernement français a réalisé une vaste campagne d’information au sujet de la contraception. Un motif majeur de cette action était de réduire le nombre d’avortements, qui ne baisse pas depuis des années, malgré la diffusion intensive de méthodes contraceptives scientifiquement fiables. Nous partageons ce souci qui est le vôtre et proposons d’apporter notre pierre à l’édifice.

Dans cette optique, nous avons lu attentivement les informations données sur le site choisirsacontraception.fr à propos des méthodes naturelles et nous souhaitons réagir face aux inexactitudes et à la déconsidération dont elles font l’objet.

En tant que moniteurs et médecins, nous enseignons la méthode Billings et la méthode symptothermique et avons suivi plusieurs milliers de couples dans les dernières années. Il semble que les études d’efficacité de la méthode Billings et de la méthode symptothermique ne soient pas connues de vos services. Elles sont pourtant reconnues comme « aussi efficaces que la pilule » (cf Dr Guy Benzadon, Le quotidien du médecin n° 8111 22/2/2007)

Cette efficacité est rendue possible par un apprentissage auprès de personnes formées à leur enseignement (respectivement moniteurs et médecins Billings http:// billings.free.fr ou moniteurs et médecins du CLER www.cler.net), une rigueur dans l’observation des signes de fertilité (l’ovulation est annoncée physiologiquement et la femme peut aisément détecter l’entrée dans la période fertile quelle que soit la durée de son cycle) et le respect des règles d’abstinence périodique propres à chacune de ces méthodes. La rigueur est la même que celle qu’il faut pour prendre chaque jour une pilule, mettre correctement un préservatif.

De nombreux couples, de nombreuses femmes souhaitent autre chose qu’une contraception médicalisée, ou aspirent à vivre quelque chose de plus « écologique », qui respecte leur fertilité, leur corps, et ait un impact positif sur leur couple. Il y a aussi des craintes autour des effets secondaires des hormones, des réticences autour du stérilet.

Mais la plupart de ces couples n'ont pas le choix dans la gestion de leur fertilité, car on ne leur parle que de contraception. Les médecins et personnels soignants devraient être mieux sensibilisés aux méthodes naturelles pour transmettre une vraie information aux personnes qui le souhaitent. Il y a une grave carence de l’enseignement médical français dans ce domaine. « Les internes sont 80 % à estimer insuffisante leur formation dans ce domaine. » (cf Dr Céline Lavaste, Thèse de Doctorat, médecine générale, Paris 5, 2007, en ligne sur le site : methodes-naturelles.blogspot.com)

Nous sommes prêts à vous rencontrer pour vous exposer plus avant le bien fondé de ces méthodes pour les couples qui les choisissent. Avec votre soutien, nous croyons pouvoir contribuer de façon significative et dans la durée à l’objectif de réduction du recours à l’interruption de grossesse.

Nous demandons qu’un lien vers les sites respectifs de Billings (http://
billings.free.fr) et du CLER (www.cler.net) soit installé au plus tôt sur le site choisirsacontraception.fr, afin que le plus grand nombre puisse obtenir une information objective sur toutes les méthodes disponibles pour vivre sa sexualité.

Nous vous prions de croire, Madame le Ministre, en l’expression de notre considération.


(Lettre signées et envoyée par les médecins du Centre Billings France et du Cler.)

lundi 26 novembre 2007

Les méthodes de PFN

Vous pouvez lire ma thèse au format PDF.


La méthode Billings (1982) repose sur l’observation de la glaire cervicale : son aspect visuel (qualité et non pas quantité) et surtout la sensation que la femme en perçoit à la vulve. Aucun examen interne n’est nécessaire. Cette méthode comporte 4 règles strictes, nécessaires et suffisantes, permettant son utilisation à tous moments de la vie féconde d’une femme. Certaines périodes délicates (post-partum, cycles très longs, pré-ménopause…) peuvent nécessiter un suivi par des moniteurs agréés pour êtres soutenu, mais les règles restent les mêmes.

La méthode sympto-thermique (1978) utilise la glaire pour déterminer l’entrée en phase fertile et la température pour confirmer la sortie de la phase fertile.

Ces deux méthodes sont fiables. En pratique, ces méthodes exigeantes nécessitent une formation appropriée et une grande motivation du couple afin d’éviter les grossesses non planifiées.

La MAMA (1988) est l’utilisation consciente de l’allaitement complet à la demande comme méthode contraceptive par une femme en aménorrhée pendant une période de six mois (voir plus) après la délivrance. La MAMA est fiable.

La méthode des températures (1947) est basée sur l’auto-observation par la femme de la variation de sa température corporelle basale au cours de son cycle menstruel. La femme est considérée comme fertile du premier jour des règles jusqu’au troisième matin de suite de température haute et stable. Cette méthode est rarement utilisée seule. Pratiquée de manière stricte, c’est une méthode efficace.

La méthode Ogino (1930) prévoit le premier et le dernier jour de la phase fertile des cycles à venir à partir de calculs statistiques reposant sur des données rétrospectives (la durée des 6 à 12 cycles précédents). C’est la méthode naturelle la plus utilisée dans le monde, mais souvent de manière erronée.

La Méthode des Jours Fixes™ (MJF) (21ème siècle) est une simplification de la méthode Ogino.

L’algorithme des deux jours (21ème siècle) est une méthode standardisée où l’indicateur de fécondité est la présence de sécrétions vaginales, quel que soit le type.

Les méthode calculo-thermique : Cyclotest 2 Plus®, Bioself®, LadyComp®

Ces thermomètres électroniques associent la méthode calendaire à la méthode des températures. Utilisés en complément de l’observation de la glaire cervicale, tous ces appareils peuvent servir à la méthode sympto-thermique double contrôle.

Personna ® (1986) est une méthode calculo-hormonale à base de tests domestiques urinaires.

Le cycle féminin

Pour évaluer une METHODE NATURELLE de REGULATION DES NAISSANCES il faut savoir que :

  • Les spermatozoïdes peuvent vivre jusqu’à 7 jours dans une glaire de type fertile.
  • L’ovule peut vivre 24 heures.
  • La glaire cervicale donne un reflet exact de la fertilité. Le « jour sommet », correspondant au dernier jour de sensation de glissement et de lubrification, est un bon marqueur de l’ovulation.
  • La courbe thermique ne permet pas de prédire ni de situer l’ovulation. En revanche, le décalage de température et sa stabilisation à un niveau haut affirment qu’elle a bien eu lieu.
  • La phase post-ovulatoire dure 11 à 16 jours, durée relativement stable pour une même femme.

Vous pouvez lire ma thèse au format PDF.

vendredi 29 juin 2007

Une "contraception" naturelle, pourquoi pas ?

Cette interrogation d’actualité trouve sa réponse dans la thèse de doctorat en médecine générale soutenue en 2007 à Paris 5 et saluée par les membres du jury : Pr Jacques LEPERCQ (Président de Jury), Dr Frédérique NOËL (Directeur de thèse), Pr René ÉCOCHARD et Dr Philippe VAN ES.

PLANIFICATION FAMILIALE NATURELLE
Enquête auprès d’internes en médecine générale : Connaissances, intérêts pour le sujet, enseignement à la faculté et place dans une consultation au cabinet.

Objectifs : Le but de cette thèse est de faire le point sur la planification familiale naturelle (PFN) et d’y sensibiliser les internes de médecine générale.
Etude
: Un questionnaire anonyme a été envoyé en janvier 2006 aux 257 internes de la faculté de Paris 5.
Résultats
: Le taux de réponse est de 66 %. Les internes sont intéressés à 93 % par le sujet de la contraception. Les organismes (CLER et/ou le Centre Billings) enseignant les méthodes naturelles ont été cités par seulement 5 % des internes. Les internes sont 80 % à estimer insuffisante leur formation dans ce domaine.
Conclusion
: Les futurs médecins généralistes, médecins de premier recours, connaissent très mal les méthodes naturelles de régulation des naissances. Le seul message retenu de l‘enseignement par leurs pairs concerne la non fiabilité de méthodes obsolètes. L’enseignement à la faculté est à mettre à jour pour y intégrer les méthodes modernes basées sur des découvertes scientifiques, en particulier la méthode Billings, la méthode sympto-thermique ou MAO, et la Méthode de l’Allaitement Maternel et de l’Aménorrhée ou MAMA. Ces méthodes reconnues par l’OMS doivent faire partie du choix proposé aux femmes. Grâce à une prise en charge du patient dans sa globalité, le médecin de famille est à même de proposer une personnalisation poussée de la contraception. Maîtriser les méthodes naturelles peut lui permettre de repérer les patients qui les utilisent mal, les conseiller, les orienter. Grâce à la glaire cervicale, sa sensation à la vulve et son aspect, les femmes peuvent facilement identifier leur période fertile. Cette connaissance de leur corps leur permet de se réapproprier la maîtrise de leur fécondité, de leur sexualité. Informer, éduquer dès l’adolescence sur la physiologie du cycle féminin d’après les bases de la Planification Familiale Naturelle pourrait favoriser la compréhension, le respect et le contrôle de soi, incitant à des comportements responsables.

Vous pouvez lire ma thèse au format PDF.

A lire impérativement : Introduction p 11, Résumé p 192, Sommaire p 8, «Contraception» naturelle p 22, Discussion p 124; puis, les parties I à U, et enfin le reste ! Bonne lecture.